Oxygénothérapie chez les Patients Neuromusculaires

Post de Claudia LLontop G – Pneumologue, PH Hôpital Pitié Salpêtrière – Directrice de projets internationaux en santé

Oxygénothérapie chez les Patients Neuromusculaires : Un Défi à Surveiller de Près👀

L’oxygène est souvent perçu comme un traitement sûr et incontournable, mais saviez-vous qu’il peut devenir dangereux⚠️ chez certains patients, notamment ceux atteints de maladies neuromusculaires ?
En tant que pneumologue, je vois régulièrement des patients atteints de pathologies telles que la SLA ou la dystrophie musculaire, où la gestion de l’oxygène devient un véritable défi. Ces patients souffrent souvent d’une faiblesse des muscles respiratoires, ce qui peut aggraver la rétention de CO2 lorsqu’on leur administre trop d’oxygène.

Pourquoi est-ce un problème ?
Une oxygénothérapie inadaptée peut :
– Supprimer le stimulus respiratoire naturel,
– Augmenter dangereusement les niveaux de CO2 dans le sang,
– Conduire à une acidose respiratoire voire à une insuffisance respiratoire aiguë

Que faire ?
Pour les soignants, il est essentiel de :
– 🧐 Surveiller de près les gaz du sang, notamment les niveaux de CO2,
– ⚖️ Utiliser la concentration minimale d’oxygène pour maintenir des niveaux de saturation adéquats,
– 💨 Envisager l’utilisation de la ventilation non invasive plutôt que de compter uniquement sur l’oxygène.

🔍 Un conseil pour les familles et les patients ?
Si vous ou vos proches êtes concernés par une maladie neuromusculaire, assurez-vous que le traitement par oxygène soit supervisé attentivement par des professionnels qualifiés.
Une bonne gestion de l’oxygène peut faire toute la différence entre un soutien efficace et des complications graves.

Claudia LLONTOP

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